Servitude de passage : trente ans de chemin… et l’article 684 s’efface
Servitude de passage et usage trentenaire : la Cour de cassation confirme que 30 ans d’usage priment sur l’article 684. Comprenez l’impact pour vos ventes immobilières.
L’article 606 prévoit comme grosses réparations à la charge du bailleur en matière de baux commerciaux :
A cela s’ajoute le décret du 3 novembre 2014 qui prévoit l’impossibilité de mettre à la charge du locataire :
De temps à autre la Cour de cassation décide que l’article 606 est d’interprétation stricte, c’est-à-dire que seuls les éléments y étant prévus peuvent être considérés comme des grosses réparations (Cass civ3, 27.11.2002, Cass com 12.06.2012). Mais dans l’ensemble une marge d’interprétation est laissée au juge.
Il n’existe donc pas de liste exhaustive car les juges peuvent estimer que certains travaux peuvent rentrer dans le cadre des grosses réparations. Il faut dès lors se référer aux différentes décisions de justice :
A titre d’exemple, sont considérées comme des grosses réparations, et par extension, ne pouvant plus être mises à la charge du locataire :
A noter toutefois que le remplacement d’une chaudière centrale n’est jusqu’à présent pas considéré comme relevant des grosses réparations et peut donc être mis à la charge du locataire (Cass civ3, 25.11.1983).
Pour en savoir plus sur les baux commerciaux, vous pouvez avoir accès à tous les détails de notre formation F01 : Étude des baux commerciaux
Servitude de passage et usage trentenaire : la Cour de cassation confirme que 30 ans d’usage priment sur l’article 684. Comprenez l’impact pour vos ventes immobilières.
Syndics professionnels (copropriété) AG de copropriété : on ne modifie pas tout, surtout pas la durée du syndic ! Civ. 3e, 6 nov. 2025, n°
Quand une clause prévoit moins d’un mois, elle est réputée non écrite : le bailleur perd tout le bénéfice de la clause et doit repartir sur une résiliation judiciaire. Deux arrêts coup de frein pour les baux commerciaux.